“Dans ce contexte inédit, il me tient particulièrement à coeur de partager avec vous, la genèse, l’histoire de ma famille et de ces lieux, afin de garder en mémoire l’immensité du chemin parcouru avec vous durant 164 ans, et surtout celui à venir.
Bonne lecture et bonne découverte”
Stéphane
UNE HISTOIRE DE FAMILLE : DU HANGAR EN BRIQUE À LA PREMIÈRE ÉPICERIE DU NORD DE TOULOUSE
L’histoire de ma famille dans ces lieux chargés d’histoire commence en 1856, quand Michel mon aïeul âgé de 25 ans hérite d’un terrain sur lequel se trouve un hangar construit en galets et briques rouges.
A l’époque, la principale activité de cette menuiserie est la fabrication de châssis vitrés qui recouvraient les serres servant à cultiver la Violette de Toulouse. Il ouvre également un atelier de sabotier. Quelques années plus tard il fait construire la maison Toulousaine.
En 1890, Elisa reprend la direction de la menuiserie, Géraud qui est Maréchal Ferrand y installe une forge. Elle fait agrandir le bâtiment et ouvre la première épicerie mercerie, quincaillerie du quartier Nord de Toulouse. Les clients viennent de très loin s’approvisionner et faire ferrer leurs chevaux.
Malheureusement, en 1914 la guerre éclate. Elisa est obligée de fermer l’atelier, tous ses ouvriers ont été mobilisés. Elle ne conserve que l’épicerie, et Géraud exerce encore quelques années son activité de forgeron. En 1920, Antoinette et Eugène son mari succèdent à Elisa. Ils agrandissent l’épicerie. Les premières voitures ayant remplacé les chevaux ils ouvrent une des premières pompes à essence.
En 1950, Fernand et Léonora mes grands-parents reprennent l’épicerie. Ils seront assez vite obligés de fermer ce commerce à cause de l’ouverture des premiers supermarchés.
EMILE, FERNAND & NOUS TOUS
C’est en 1953, qu’Emile mon grand-oncle et Fernand mon grand-père, rouvrent une menuiserie dans les anciens ateliers. Ils reprennent la fabrication des châssis pour les maraichers qui sont encore très nombreux jusque dans les années 70. Ils agrandissent l’atelier et exercent leur métier de menuisier ébéniste pendant 40 ans. A la retraite, Emile passionné de généalogie et d’histoire écrit un livre sur l’histoire de Lalande et de la Violette.
En 2014 avec ma compagne Alexia, j’ouvre le restaurant « La Table d’Emile » dans l’ancien « Atelier d’Emile » et en 2017 « Le Chai Fernand » en essayant de garder l’esprit que ma famille a donné à ces murs, depuis six générations.
Nous avons voulu conserver, autant que possible, l’architecture et les décors de ces bâtiments chargés d’histoire, en travaillant au fil des années sur des aménagements et travaux, de la rénovation et l’équipement des intérieurs à la construction des terrasses extérieures qui vous accueillent pour vos déjeuners conviviaux et des soirées rythmées en été.
Au plaisir de vous retrouver rapidement.